Mesures de cybersécurité

Les mesures de cybersécurité sont des outils essentiels pour évaluer et améliorer l'efficacité des mesures de sécurité au sein d'une organisation. En quantifiant les performances en matière de sécurité, les équipes SOC peuvent prendre des décisions éclairées, justifier les investissements en matière de sécurité et mieux communiquer les risques aux parties prenantes.
  • Une étude de Gartner indique que plus de 60 % des organisations très performantes en matière de conformité utilisent des indicateurs pour mesurer l'efficacité de leur cybersécurité.
  • Selon l'enquête 2020 Cybersecurity Spending Survey de Cybersecurity Insiders, 45 % des organisations prévoient d'augmenter leur budget de cybersécurité au cours de l'année prochaine, en mettant l'accent sur les technologies et les outils qui fournissent des mesures de sécurité mesurables.

Si vous devez présenter des indicateurs de cybersécurité à votre conseil d'administration, il est essentiel de sélectionner des indicateurs qui ont un impact, qui sont compréhensibles et qui sont pertinents pour les résultats de l'entreprise.

Voici les meilleurs indicateurs à inclure dans votre rapport :

1. Temps moyen de détection (MTTD)

L'importance du MTTD réside dans son impact direct sur la capacité d'une organisation à répondre aux menaces de cybersécurité et à les atténuer efficacement. Un MTTD plus court indique une posture de cybersécurité plus efficace et proactive, permettant une identification et une réponse plus rapides aux menaces potentielles. Cette détection rapide est cruciale pour minimiser les dommages causés par les cyberattaques, réduire les temps d'arrêt et protéger les données sensibles.

Les organisations s'efforcent d'optimiser leur MTTD en employant des solutions de cybersécurité avancées, telles que l'IA et les algorithmes d'apprentissage automatique, qui peuvent analyser de vastes quantités de données et détecter des anomalies révélatrices d'incidents de sécurité potentiels. En réduisant le MTTD, les entreprises peuvent considérablement améliorer leur résilience globale en matière de sécurité et leur préparation face au paysage en constante évolution des cybermenaces.

Comment le MTTD est-il calculé ?

Le temps moyen de détection (MTTD) est calculé en mesurant l'intervalle de temps entre l'apparition initiale d'un incident de sécurité et sa détection par l'équipe de sécurité. La formule de calcul du MTTD est relativement simple :

MTTD=Temps total de détection de tous les incidents / Nombre d'incidents détectés

Voici une description étape par étape du processus de calcul :

  1. Identifier les incidents: Tout d'abord, identifiez tous les incidents de sécurité qui se sont produits au cours d'une période donnée (mois, trimestre ou année).
  2. Mesurez le temps de détection de chaque incident: Pour chaque incident, mesurez le temps écoulé entre le moment où l'incident s'est produit et celui où il a été détecté par vos systèmes ou votre équipe de sécurité. Ce temps est souvent enregistré en minutes, en heures ou en jours.
  3. Calculer le temps de détection total: additionner les temps de détection de tous les incidents pour obtenir le temps de détection total.
  4. Diviser par le nombre d'incidents: Enfin, divisez la durée totale de détection par le nombre d'incidents détectés au cours de la période.

Le résultat vous donne le temps moyen qu'il faut à vos systèmes ou à votre équipe de sécurité pour détecter un incident. Un MTTD plus faible est généralement préférable, car il indique que les incidents sont détectés plus rapidement, ce qui permet de réagir plus vite et d'atténuer les effets de l'incident.

Les organisations suivent souvent le MTTD pour évaluer l'efficacité de leurs outils et processus de surveillance de la sécurité. Les améliorations technologiques, telles que les plateformes de sécurité pilotées par l'IA, peuvent contribuer à réduire le MTTD en identifiant et en alertant rapidement sur les activités anormales qui peuvent indiquer une violation de la sécurité.

Qu'est-ce qu'un bon MTTD ?

La détermination d'un "bon" temps moyen de détection (MTTD) dépend fortement du contexte spécifique d'une organisation, notamment de son secteur d'activité, de sa taille, de la complexité de son infrastructure informatique et de la nature des données qu'elle traite. Toutefois, en général, un MTTD plus court est préférable, car il indique que les menaces potentielles pour la sécurité sont détectées plus rapidement, ce qui permet de réagir plus vite et d'atténuer les effets.

Voici quelques facteurs à prendre en compte pour évaluer ce que pourrait être un bon MTTD pour une organisation donnée :

  1. Normes et repères sectoriels: Les différents secteurs d'activité peuvent avoir des repères différents pour le MTTD en fonction des menaces communes et des exigences réglementaires. Par exemple, des secteurs comme la finance ou la santé, qui traitent des données sensibles, peuvent viser un MTTD très bas en raison des enjeux élevés liés aux violations.
  2. Nature des données et des actifs: Si une organisation gère des données très sensibles ou précieuses, elle devrait viser un MTTD plus bas pour garantir une réponse rapide aux menaces potentielles.
  3. Paysage des menaces: Les organisations confrontées à un environnement de menaces dynamique et sophistiqué peuvent s'efforcer de raccourcir leur délai de mise en œuvre afin de lutter efficacement contre les menaces persistantes avancées (APT) et les attaques de type "zero-day".
  4. Ressources et capacités: Le niveau d'investissement dans les outils de cybersécurité et la maturité des processus de détection des incidents influencent également ce que peut être un bon MTTD. Les outils avancés tels que les systèmes de sécurité pilotés par l'IA peuvent réduire considérablement le MTTD.
  5. Performances historiques et amélioration au fil du temps : l'amélioration continue du MTTD au fil du temps est un bon indicateur de l'amélioration de la posture de sécurité. Si une organisation réduit son MTTD par rapport aux mesures précédentes, c'est un signe positif, quelle que soit la moyenne du secteur.
  6. Analyse comparative: La comparaison du MTTD avec des organisations similaires peut permettre de mieux comprendre la situation de votre organisation.

Bien qu'il n'y ait pas de réponse unique, en règle générale, les organisations devraient viser le MTTD le plus bas possible dans le contexte de leurs opérations et de l'environnement des menaces. La surveillance et l'amélioration continues sont essentielles, l'objectif étant toujours de détecter les menaces et d'y répondre aussi rapidement que possible afin de minimiser les dommages potentiels.

2. Temps moyen de réponse (MTTR)

Le MTTR mesure l'efficacité et la rapidité avec lesquelles une organisation peut traiter et atténuer les effets d'une menace détectée en matière de cybersécurité.

Il englobe l'ensemble du processus de réponse à un incident, y compris l'identification de la cause première, l'endiguement de la menace, l'éradication de l'élément malveillant et le rétablissement du fonctionnement normal des systèmes.

Comment est calculé le MTTR ?

Le MTTR est calculé en divisant le temps total passé à répondre et à résoudre les incidents par le nombre d'incidents sur une période donnée :

MTTR = temps total consacré à la réponse et à la résolution des incidents / nombre d'incidents

Pour résumer :

  1. Temps total consacré à la réponse et à la résolution des incidents: Il s'agit du temps cumulé nécessaire pour traiter et résoudre tous les incidents au cours d'une période donnée. Cette période peut être un mois, un trimestre ou une année, selon les préférences de l'organisation en matière de suivi et d'évaluation.
  2. Nombre d'incidents: Il s'agit du nombre total d'incidents survenus et ayant fait l'objet d'une intervention au cours de la même période.

Le résultat est le temps moyen nécessaire pour répondre et résoudre un incident individuel. Il est important de noter que le MTTR comprend l'ensemble du processus, depuis la détection d'un incident jusqu'à sa résolution complète.

Qu'est-ce qu'un bon MTTR ?

Un bon délai moyen de réponse (MTTR) dépend du contexte et varie en fonction de la nature des opérations d'une organisation, de la complexité de son environnement informatique et des types de menaces auxquelles elle est confrontée. Toutefois, certains principes généraux peuvent guider ce qui peut être considéré comme un bon MTTR :

  1. Plus court, c'est mieux: En général, un MTTR plus court est souhaitable. Il indique qu'une organisation est en mesure de répondre rapidement aux incidents de sécurité et de les résoudre, minimisant ainsi les dommages potentiels, les temps d'arrêt et l'impact sur les activités de l'entreprise.
  2. Normes et critères industriels: Les différents secteurs d'activité peuvent avoir des repères différents pour le MTTR en fonction des menaces communes et des exigences réglementaires. Les secteurs qui traitent des données très sensibles, comme les services financiers ou les soins de santé, visent généralement un MTTR plus court en raison de la nature critique de leurs opérations.
  3. Type et gravité des incidents: La nature des menaces et la gravité des incidents peuvent également influer sur un bon MTTR. Par exemple, les attaques plus complexes peuvent naturellement prendre plus de temps à résoudre, alors que les incidents moins graves devraient être résolus plus rapidement.
  4. Disponibilité et capacité des ressources: La disponibilité des ressources, notamment du personnel qualifié et des outils efficaces, a une incidence sur la capacité à réduire le MTTR. Les organisations dotées de capacités de réponse aux incidents plus matures et d'outils avancés visent et obtiennent généralement un MTTR plus court.
  5. Amélioration continue: Un aspect essentiel d'un bon MTTR est l'amélioration continue. Même si le MTTR actuel d'une organisation est conforme aux normes du secteur, des efforts continus doivent être déployés pour le réduire grâce à l'optimisation des processus, à la formation du personnel et aux mises à niveau technologiques.
  6. Équilibrer la rapidité et la rigueur: S'il est important de réagir rapidement, il est tout aussi vital de veiller à ce que la réponse soit complète. Résoudre rapidement un incident sans s'attaquer pleinement au problème sous-jacent peut entraîner des problèmes récurrents.
  7. Analyse comparative: La comparaison du MTTR avec les pairs du secteur et les performances historiques peut aider une organisation à évaluer l'efficacité de sa réponse aux incidents.

En résumé, un bon MTTR est celui qui reflète des capacités de réponse rapides et efficaces, adaptées au contexte spécifique de l'organisation, et qui est comparé aux normes du secteur et aux objectifs d'amélioration continue.

3. Taux de détection

Le taux de détection est le pourcentage de menaces réelles qui sont identifiées avec succès par un système de sécurité.

Il s'agit d'un indicateur de performance clé pour les outils de sécurité tels que les systèmes de détection d'intrusion (IDS), les logiciels antivirus et d'autres solutions de détection des menaces.

Comment le taux de détection est-il calculé ?

Le taux de détection est généralement calculé comme un rapport entre le nombre de vraies détections positives (menaces réelles correctement identifiées) et le nombre total de menaces réelles.

La formule est typiquement :

Taux de détection = (Nombre de vrais positifs / Total des menaces réelles) × 100%.

Un taux de détection élevé indique qu'un système de sécurité est efficace pour identifier les menaces réelles, ce qui est essentiel pour prévenir les failles de sécurité.

Il reflète également la capacité du système à différencier les activités légitimes des activités malveillantes, minimisant ainsi les faux négatifs (lorsqu'une menace réelle n'est pas détectée).

Qu'est-ce qu'un bon taux de détection ?

Un "bon" taux de détection est un taux suffisamment élevé pour garantir que la majorité des menaces réelles sont identifiées, tout en tenant compte de la nécessité de minimiser les faux positifs. Bien que le taux de détection idéal puisse varier en fonction du contexte spécifique d'une organisation, de sa tolérance au risque et de la nature des menaces auxquelles elle est confrontée, il existe des lignes directrices générales à prendre en considération :

  1. Pourcentage élevé: En règle générale, un taux de détection élevé est préférable. Les taux proches de 100 % sont idéaux, car ils indiquent que presque toutes les menaces réelles sont détectées. Toutefois, il est extrêmement difficile d'atteindre un taux de détection de 100 % sans augmentation correspondante des faux positifs.
  2. Secteur d'activité et contexte de la menace: La référence pour un bon taux de détection peut varier en fonction du secteur d'activité et du paysage des menaces. Par exemple, les secteurs présentant un risque élevé de cyberattaques, tels que la finance ou la santé, peuvent s'efforcer d'atteindre un taux de détection plus élevé en raison des graves conséquences des menaces non détectées.
  3. Équilibre entre les faux positifs: Il est important d'équilibrer le taux de détection et le taux de faux positifs. Un taux de détection très élevé peut entraîner un nombre ingérable de faux positifs, ce qui fatigue les alertes et risque de faire passer à côté de menaces réelles. L'objectif est d'optimiser le taux de détection tout en maintenant les faux positifs à un niveau gérable.
  4. Amélioration continue: Les cybermenaces évoluent constamment, de sorte que ce qui est considéré comme un bon taux de détection aujourd'hui ne suffira peut-être plus demain. Il est essentiel de surveiller, d'actualiser et d'améliorer en permanence les capacités de détection.
  5. Analyse comparative: La comparaison du taux de détection avec les moyennes du secteur ou avec des organisations similaires peut servir de référence pour déterminer ce qui peut être considéré comme bon dans un contexte spécifique.

En résumé, un bon taux de détection est celui qui maximise la détection des vraies menaces tout en maintenant un niveau gérable de faux positifs, et il doit être évalué en permanence en fonction de l'évolution des menaces et des critères de référence du secteur.

4. Taux de faux positifs

Le taux de faux positifs mesure la proportion de ces identifications incorrectes par rapport à l'ensemble des alertes de sécurité générées.

Objectif du taux de faux positifs

Un taux élevé de faux positifs peut entraîner une "fatigue de l'alerte", les professionnels de la sécurité étant submergés de fausses alertes et risquant de négliger par inadvertance de véritables menaces. Il peut également entraîner un gaspillage de ressources, car les équipes passent du temps à enquêter et à répondre à des incidents qui ne sont pas des menaces réelles.

Comment le taux de faux positifs est-il calculé ?

Le taux de faux positifs est généralement calculé en divisant le nombre d'alertes faussement positives par le nombre total d'alertes de sécurité (vraies et fausses positives).

Taux de faux positifs = (nombre de faux positifs / nombre total d'alertes) × 100%.

Le niveau acceptable du taux de faux positifs peut varier en fonction de la taille de l'organisation, de la nature de ses activités et de sa tolérance au risque. Certains environnements peuvent préférer un taux plus élevé pour s'assurer qu'aucune menace réelle n'est ignorée, tandis que d'autres peuvent viser un taux plus bas pour optimiser l'utilisation des ressources.

5. Score de risque

Le score de risque est un outil essentiel pour comprendre, évaluer et hiérarchiser les risques de cybersécurité.

Objectif du score de risque

La note de risque est généralement une valeur numérique qui condense divers facteurs de risque en une seule mesure globale. Il aide les organisations à évaluer la probabilité et l'impact potentiel des menaces de cybersécurité, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées concernant la gestion des risques et les stratégies d'atténuation.

En quantifiant le risque, les notes de risque facilitent la communication sur les questions de cybersécurité avec les parties prenantes non techniques, notamment les cadres et les membres du conseil d'administration.

Ils font partie intégrante des programmes de sécurité fondés sur le risque, qui allouent les ressources et les efforts en fonction des niveaux de risque quantifiés.

Facteurs influençant le score de risque

  • Vulnérabilités: Les faiblesses existantes dans les systèmes ou les logiciels qui pourraient être exploitées par des attaquants.
  • Menaces: Le potentiel d'attaques malveillantes sur la base du paysage actuel des menaces.
  • L'impact: Les conséquences potentielles d'une violation de la sécurité, y compris la perte de données, les dommages financiers et l'atteinte à la réputation.
  • Contrôles: L'efficacité des mesures de sécurité existantes pour atténuer les risques.

Comment le score de risque est-il calculé ?

Les notes de risque sont calculées à l'aide de diverses méthodes, qui intègrent souvent des données provenant d'évaluations de la vulnérabilité, de flux de renseignements sur les menaces, d'incidents de sécurité antérieurs et de l'efficacité des contrôles de sécurité actuels.

La formule exacte peut varier en fonction des outils spécifiques et des cadres d'évaluation des risques utilisés par une organisation.

Les notes de risque ne sont pas statiques ; elles doivent être régulièrement mises à jour pour refléter les nouvelles vulnérabilités, les menaces émergentes et les changements dans l'entreprise ou l'environnement informatique.

6. Durée d'exposition à la vulnérabilité

Le temps d'exposition à la vulnérabilité représente la fenêtre d'opportunité dont disposent les attaquants pour exploiter la vulnérabilité.

Objectif de la durée d'exposition à la vulnérabilité

Le temps d'exposition aux vulnérabilités est une mesure clé pour la gestion des risques et l'établissement des priorités. Les organisations hiérarchisent souvent les correctifs en fonction de la gravité de la vulnérabilité et de la criticité du système affecté.

Il permet également d'évaluer l'efficacité des processus de gestion des correctifs et des vulnérabilités d'une organisation.

Le suivi et la réduction du temps d'exposition aux vulnérabilités font partie d'une stratégie de sécurité proactive. Il démontre l'engagement d'une organisation à maintenir une posture de sécurité solide.

Facteurs influençant la durée d'exposition à la vulnérabilité

  • Disponibilité des correctifs: Le temps nécessaire aux fournisseurs pour publier des correctifs ou des mises à jour.
  • Processus de gestion des correctifs: L'efficacité des processus d'une organisation pour tester et déployer les correctifs.
  • Disponibilité des ressources: Disponibilité des ressources informatiques pour la mise en œuvre des correctifs.

Comment la durée d'exposition à la vulnérabilité est-elle calculée ?

Le calcul consiste généralement à déterminer l'intervalle de temps entre la date de divulgation ou de découverte d'une vulnérabilité et la date d'application d'un correctif ou d'une correction.

Par exemple, si une vulnérabilité est révélée le 1er janvier et corrigée le 10 janvier, la durée d'exposition à la vulnérabilité est de 9 jours.

Plus le temps d'exposition à la vulnérabilité est long, plus le risque qu'un attaquant exploite la vulnérabilité est grand, ce qui peut entraîner des failles de sécurité. Il est essentiel de réduire ce temps pour diminuer le risque de cyberattaques.

7. Taux d'incidents

Le taux d'incidents est un indicateur clé de la santé globale d'une organisation en matière de sécurité et de l'efficacité de ses mesures de cybersécurité.

Objectif du taux d'incidents

Le taux d'incidents peut influencer la stratégie de cybersécurité d'une organisation, en incitant à revoir et à ajuster les politiques de sécurité, les programmes de formation des employés et les plans de réponse aux incidents.

Elle peut également apporter des améliorations dans des domaines tels que la détection des menaces, l'évaluation des risques et les mesures préventives.

Comment le taux d'incidents est-il calculé ?

Généralement, le taux d'incidents est calculé en divisant le nombre total d'incidents de sécurité par la période au cours de laquelle ils ont été observés, souvent exprimée en incidents par mois ou par an.

Par exemple, si une organisation a connu 24 incidents de sécurité au cours d'une année, son taux d'incidents sera de 2 incidents par mois.

L'importance d'un taux d'incidents peut varier en fonction de la taille de l'organisation, de son secteur d'activité et du type de données traitées. Par exemple, les secteurs soumis à une réglementation stricte (comme la finance ou les soins de santé) peuvent avoir une tolérance plus faible pour les incidents de sécurité.

Il est important de se comparer à des organisations similaires ou à des moyennes sectorielles pour mieux comprendre le taux d'incidents.

8. Coût par incident

La mesure du coût par incident est essentielle pour comprendre les implications économiques des failles de sécurité et guider une gestion efficace des risques et des investissements dans les mesures de cybersécurité.

Objectif de la mesure du coût par incident

Comprendre le coût par incident aide les organisations à évaluer l'impact financier des failles de sécurité et l'importance d'investir dans des mesures de cybersécurité efficaces.

Il fournit une base pour comparer les coûts des mesures préventives aux pertes potentielles dues aux incidents, ce qui facilite les décisions en matière de budgétisation et d'affectation des ressources.

Cette mesure permet de communiquer la valeur des investissements dans la cybersécurité aux parties prenantes et de justifier les allocations budgétaires. Il encourage également une approche proactive de la cybersécurité, en soulignant la nécessité d'adopter des mesures préventives solides pour éviter des incidents coûteux.

Composantes de la mesure du coût par incident

  • Coûts directs: Dépenses immédiates liées à l'incident, telles que les enquêtes médico-légales, les frais de justice, les amendes et les coûts des mesures correctives et des efforts de récupération.
  • Coûts indirects: Dépenses à long terme telles que l'atteinte à la réputation, la perte de confiance des clients, l'augmentation des primes d'assurance et les coûts d'opportunité dus à l'interruption des activités.

Comment le coût par incident est-il calculé ?

Le calcul du coût par incident consiste à additionner tous les coûts directs et indirects associés à un incident de sécurité et à les diviser par le nombre total d'incidents.

Par exemple, si une organisation encourt des coûts d'un million de dollars en raison de 10 incidents de sécurité survenus au cours d'une année, le coût par incident sera de 100 000 dollars.

Le coût par incident peut varier considérablement en fonction de la nature et de la gravité de l'incident, de la taille de l'organisation, du secteur dans lequel elle opère et de la sensibilité des données concernées.

Les entreprises des secteurs très réglementés ou celles qui traitent des données sensibles peuvent être confrontées à des coûts plus élevés en raison d'exigences de conformité plus strictes et d'un risque d'atteinte à la réputation plus important.

9. Taux de conformité

Le taux de conformité est une mesure de l'engagement de l'organisation à maintenir un environnement informatique sécurisé et conforme.

Objectif du taux de conformité

Le contrôle du taux de conformité aide les organisations à identifier les domaines dans lesquels elles ne sont pas à la hauteur et à prendre des mesures correctives. Il est essentiel pour la planification stratégique, en particulier pour la gestion des risques et la gouvernance d'entreprise.

Un taux de conformité élevé est essentiel pour minimiser les risques juridiques et réglementaires. La non-conformité peut entraîner des amendes importantes, des répercussions juridiques et une atteinte à la réputation. Il joue également un rôle essentiel dans la construction et le maintien de la confiance des clients, en particulier dans les secteurs où la sécurité des données est primordiale.

Comment le taux de conformité est-il calculé ?

Le taux de conformité peut être calculé de différentes manières, en fonction des exigences et des normes spécifiques applicables à l'organisation. Il s'agit souvent d'évaluer la conformité sur une série de critères et de calculer un pourcentage de conformité totale.

Par exemple, si une organisation est conforme à 90 des 100 critères évalués, son taux de conformité sera de 90 %.

La conformité n'est pas une réussite ponctuelle, mais nécessite un contrôle permanent et une amélioration continue pour s'adapter aux nouvelles réglementations et à l'évolution des menaces.

10. Niveau de sensibilisation des utilisateurs

Le niveau de sensibilisation des utilisateurs mesure le degré d'information du personnel sur les différentes menaces de cybersécurité (telles que le phishing, les logiciels malveillants, etc.), les conséquences potentielles des failles de sécurité et les meilleures pratiques pour prévenir de tels incidents.

Il évalue également la capacité des employés à reconnaître les menaces à la sécurité et à y répondre de manière appropriée.

Objectif du niveau de sensibilisation des utilisateurs

L'erreur humaine ou le manque de sensibilisation étant souvent un facteur important dans les atteintes à la sécurité, un niveau élevé de sensibilisation des utilisateurs est essentiel pour renforcer la posture globale de cybersécurité d'une organisation.

La formation des employés réduit la probabilité d'incidents de sécurité dus à des erreurs de leur part, leur permet de contribuer activement à la sécurité de l'organisation et renforce l'efficacité globale de la stratégie de cybersécurité.

Méthodes d'évaluation du niveau de sensibilisation des utilisateurs

  • Enquêtes et quiz pour évaluer les connaissances des employés sur les principes de cybersécurité.
  • Simulation de tests d'hameçonnage pour évaluer la façon dont les employés réagissent aux courriels suspects.
  • Observations et contrôle du comportement des utilisateurs et du respect des politiques de sécurité.

Améliorer le niveau de sensibilisation des utilisateurs

  • Des programmes de formation à la cybersécurité réguliers et attrayants.
  • Des communications et des mises à jour fréquentes sur les cybermenaces actuelles et des conseils de sécurité.
  • Créer une culture de la sécurité où les employés sont encouragés à poser des questions et à signaler les activités suspectes.

Le maintien d'un niveau élevé de sensibilisation des utilisateurs est un processus continu, qui nécessite des mises à jour régulières et un renforcement au fur et à mesure de l'évolution des menaces et de l'émergence de nouvelles technologies.

Il est essentiel de comprendre et d'exploiter efficacement les mesures de cybersécurité pour améliorer la position de votre organisation en matière de sécurité. Sur Vectra AI, nous fournissons des capacités d'analyse et de reporting avancées pour vous aider à mesurer, analyser et améliorer vos performances en matière de cybersécurité. Contactez-nous dès aujourd'hui pour découvrir comment nos solutions peuvent permettre à votre équipe SOC d'obtenir des informations exploitables et de faire avancer votre stratégie de sécurité.

Foire aux questions

Que sont les indicateurs de cybersécurité ?

Pourquoi les indicateurs de cybersécurité sont-ils importants ?

Quels sont les principaux indicateurs de cybersécurité ?

Comment les équipes SOC utilisent-elles ces mesures ?

Quelle est la différence entre les mesures quantitatives et qualitatives ?

Comment les organisations peuvent-elles mesurer le temps de détection des incidents (MTTD) ?

Pourquoi l'efficacité de la gestion des correctifs est-elle une mesure critique ?

Quel est l'impact de l'efficacité de la formation à la sensibilisation des utilisateurs sur la sécurité ?

Quel est le rôle des indicateurs de cybersécurité dans la gestion des risques ?

À quelle fréquence les indicateurs de cybersécurité doivent-ils être examinés ?